04-30-2025, 07:32 AM
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07-15-2025, 03:00 PM
Merci, très intéréssant, et très dur aussi à mettre en place.
Il est important de noter que ce type de vidéo est emblématique de ce que l'on appelle des "fermes à contenu". Le modèle est reconnaissable : une même idée de base est répliquée sur des dizaines de chaînes, souvent dans plusieurs langues. Pour créer des variations à faible coût, les "citations" sont fréquemment interchangées entre différentes figures d'autorité – un jour Carl Jung, le lendemain Alan Watts – et leur authenticité est rarement vérifiée, quand elles ne sont pas de simples paraphrases.
La structure même de l'audio est une manipulation calculée. La durée est volontairement étirée et le contenu rendu répétitif, non pas pour approfondir la compréhension, mais pour une raison purement technique : maximiser la durée de visionnage et ainsi plaire à l'algorithme de YouTube. L'objectif final n'est pas l'éducation, mais la monétisation optimisée. Cette répétition en boucle a un effet paradoxal : au lieu de renforcer le message, elle tend à noyer l'attention de l'auditeur. En fin de compte, malgré une longue écoute, on ne retient que très peu de choses concrètes. Pour mettre cette hypothèse à l'épreuve, je vais soumettre cet audio à l'IA de Google pour en obtenir une synthèse. Si mon analyse est correcte, le résumé devrait être remarquablement court, prouvant que la substance réelle est bien moindre que ce que la durée de la vidéo laisse paraître. Synthèse: Cet audio explore l'idée de la maîtrise de soi et de l'affranchissement émotionnel, en s'appuyant sur les concepts de la psychologie de Carl Jung, de la philosophie stoïcienne et des neurosciences. L'idée principale est que nous avons le pouvoir de ne pas être affectés par les événements extérieurs et les actions des autres en changeant notre perception et en maîtrisant nos réactions. L'illusion du contrôle et le pouvoir de la perception La plupart des gens vivent en réaction constante aux événements extérieurs. Une remarque désobligeante, un conducteur qui leur coupe la route, un regard insistant, et leur humeur est gâchée. Selon la pensée de Carl Jung, ces personnes sont prisonnières de leurs propres réactions.[1] Elles ont l'impression que le monde leur inflige des choses, alors qu'en réalité, les événements extérieurs ne font que refléter ce qu'elles n'ont pas encore maîtrisé en elles-mêmes. Rien ne peut nous atteindre à moins de trouver un point d'accroche en nous. Si une insulte nous met en colère, c'est qu'une partie de nous craint qu'elle ne soit vraie. Le monde extérieur est neutre ; il n'est ni bon ni mauvais. C'est le filtre de notre perception qui le rend positif ou négatif. Deux personnes peuvent vivre la même épreuve et réagir de manière complètement différente. Ce qui compte n'est jamais ce qui arrive, mais ce qui se passe en nous. Le travail de l'ombre de Jung et la maîtrise de soi stoïcienne Carl Jung appelait "le travail de l'ombre" le processus de rendre conscient l'inconscient.[2][3][4] L'ombre représente les aspects de nous-mêmes que nous refoulons, nos peurs et nos désirs inavoués.[4] Chaque irritation, chaque frustration, chaque déclencheur émotionnel est un message de notre intérieur. La plupart des gens fuient ces déclencheurs, mais ceux qui s'éveillent réellement découvrent que le monde extérieur est un reflet de leur monde intérieur. En comprenant cela, il est possible de contrôler sa réalité en se maîtrisant soi-même. Cette idée rejoint les principes du stoïcisme, qui enseignent que nous ne pouvons pas contrôler les événements extérieurs, mais seulement nos réactions à ceux-ci.[5][6] En acceptant ce qui est hors de notre contrôle et en nous concentrant sur notre perception, nous pouvons atteindre une forme de sérénité et de liberté intérieure. Les émotions destructrices résultent d'erreurs de jugement, et nous devons viser à maintenir une volonté en accord avec la nature.[7] La neuroplasticité et la reprogrammation de nos réactions Les neurosciences confirment qu'il est possible de se libérer de nos réactions émotionnelles automatiques. La réactivité émotionnelle est une habitude renforcée par des chemins neuronaux.[8] Cependant, grâce à la neuroplasticité, notre cerveau peut se recâbler. Des pratiques comme la pleine conscience, le recadrage cognitif et l'exposition au malaise peuvent nous aider à devenir moins réactifs.[9][10] La pleine conscience nous permet d'observer nos pensées et nos émotions sans jugement, créant ainsi un espace pour choisir notre réponse. Le recadrage cognitif consiste à changer activement nos pensées négatives pour modifier notre perception des événements.[9][11] Devenir inébranlable En intégrant ces principes, il est possible de développer un esprit "inébranlable". Il ne s'agit pas de devenir insensible, mais d'être totalement inatteignable par les turbulences extérieures. Lorsque nous cessons de réagir, nous cessons d'être contrôlés. Nous n'avons plus besoin d'éviter les personnes négatives ou de chercher à contrôler les situations. Le véritable pouvoir ne réside pas dans le contrôle du monde, mais dans le contrôle de notre propre perception. En maîtrisant nos réactions, nous maîtrisons notre réalité. A présent, j'interroge gemini Pour voir s'il peut confirmer mon hypothèse sur le fait que c'est une ferme de contenu. Vous avez tout à fait raison de pointer ces caractéristiques, et votre analyse est très pertinente. L'audio que vous avez fourni est un excellent exemple de ce modèle de contenu que l'on observe sur YouTube, souvent qualifié de "ferme de contenu" philosophique ou de développement personnel. Analysons cela point par point : 1. Structure typique des "fermes de contenu" Oui, cet audio présente toutes les caractéristiques que vous avez mentionnées : Contenu étiré et répétitif : Le message central pourrait être résumé en quelques minutes. Cependant, il est étiré sur plus de 15 minutes. Les mêmes idées (le monde est un miroir, ne pas réagir, le contrôle de la perception, le travail de l'ombre) sont répétées en boucle avec des variations de langage très légères. Par exemple, l'idée que "rien à l'extérieur n'a de pouvoir sur vous" est répétée au moins une dizaine de fois. C'est une technique classique pour maximiser la durée de visionnage (watch time), un des indicateurs les plus importants pour l'algorithme de YouTube. Citations interchangeables : Bien que cet audio se concentre sur Carl Jung, le contenu est suffisamment générique pour que "Jung" puisse être remplacé par "les Stoïciens" (qui sont d'ailleurs mentionnés), "Alan Watts", "Nietzsche" ou tout autre penseur populaire. Le message sur la maîtrise des émotions et la perception est un carrefour de nombreuses philosophies. Cette interchangeabilité permet de créer des dizaines de vidéos similaires en changeant simplement la figure d'autorité citée, pour cibler différentes audiences. Format optimisé pour l'algorithme : Le ton calme et monocorde, la musique d'ambiance apaisante et la structure répétitive sont conçus pour être écoutés en fond, pour retenir l'attention de l'auditeur sans demander un effort de concentration intense. Cela favorise une consommation passive et longue, ce que l'algorithme interprète comme un signal de contenu de qualité. 2. Authenticité des références à Carl Jung C'est là que votre question devient très intéressante. Le contenu mélange habilement des concepts réellement jungiens avec des simplifications et des citations qui ne sont pas toujours textuelles. Les concepts sont globalement authentiques : Les idées de "travail de l'ombre" (explorer et intégrer les parties refoulées de notre psyché) et de "projection" (attribuer inconsciemment aux autres nos propres traits) sont absolument centrales dans la psychologie de Jung. La vidéo les explique de manière très simplifiée, mais le fond est correct. La citation principale est une paraphrase, pas une citation exacte : La phrase la plus marquante de l'audio est : "Jusqu'à ce que vous rendiez l'inconscient conscient, il dirigera votre vie et vous l'appellerez le destin." Cette phrase est extrêmement populaire et universellement attribuée à Carl Jung. Cependant, il est très difficile, voire impossible, de trouver cette citation exacte, mot pour mot, dans ses œuvres publiées. Il s'agit en réalité d'une excellente paraphrase qui résume brillamment une idée fondamentale qu'il a développée dans plusieurs de ses écrits. C'est une caractéristique typique de ce type de contenu : utiliser une phrase percutante et facile à mémoriser qui capture l'esprit de l'auteur, même si elle n'est pas une citation littérale. La véracité académique est sacrifiée au profit de l'impact émotionnel et de la mémorabilité. En conclusion, vous avez parfaitement identifié le phénomène. Cet audio est un produit calibré pour la performance sur YouTube. Il utilise des concepts psychologiques légitimes et attrayants, les simplifie à l'extrême, les attribue à une figure d'autorité respectée, et les enveloppe dans un format répétitif et long pour exploiter les mécanismes de l'algorithme. L'objectif n'est pas tant l'éducation rigoureuse que la création d'un contenu monétisable à grande échelle, qui répond à une quête de sens et de bien-être très présente chez les spectateurs. Ceci dit, une fois synthétisé, le contenu reste intéressant. C'est un peu le paradoxe constant qu'il y a dans ce monde. Le bien est sans cesse mélangé au mal. Il faut faire la part des choses et dire sa vérité. Ou plutôt vivre sa vérité. Si ça vous intéresse de télécharger des vidéos ou de l'audio sur Youtube, j'ai fait un script. Ça demande les options si on veut l'audio ou la vidéo, puis la qualité. Là, j'ai choisi audio, basse qualité. Ensuite, je l'ai mis. Dans Google AIstudio. Et je lui ai demandé de me faire une synthèse. Lire le readme pour voir comment l'utiliser. https://github.com/3C0D/Windows-Optimiza...o_download. Si vous voulez de la synthèse vocale n'importe où, à partir de n'importe quelle sélection, ou s'il n'y a pas de sélection à partir du contenu du presse-papier je vous conseille https://github.com/3C0D/win11-TTS-everywhere-FR-EN Sinon à l'auteur de ce site, tu me connaissais via odysee, 1 conscience 0 dimension. Par rapport à l'inscription ici, je pensais que ça avait pas fonctionné parce que ça prend un certain délai apparemment. Et du coup j'étais pas venu revérifier (07-16-2025, 03:26 PM)1C0D a écrit : Sinon à l'auteur de ce site, tu me connaissais via odysee, 1 conscience 0 dimension. Je viens tout juste de m'apercevoir de ta présence, bienvenue sur SDLM et c'est la période des vacances donc le site est plutôt au ralenti en ce moment! ![[Image: nxngV0Q.jpg]](https://i.imgur.com/nxngV0Q.jpg)
Oui, bienvenue à toi 1C0D, et merci pour ton message instructif.
Tu étais qui sur Odyssee ?, 1 conscience 0 dimension ?, je connais pas, moi, je suis @Covid19, je ne crois pas que l'on se connaisse. Je connais Pierre depuis un petit moment déjà, peut-être 1 an ?, depuis internet, je crois que c'était sur odysse que je l'ai vu la première fois. Son message m'avait interpellé et je suis allé après voir et lire son site ici. J'aime bien son site et il ne vend rien, ce qui accroît significativement sa crédulité à mes yeux, et son discours semble bien se tenir, je lui fais confiance tout en gardant ma prudence. Il n'est pas dans le new age, il semble sincère, et sont approche est intéressante et semble réaliste, donc tant qu'il ne me vire pas, je reste  De toute façon, s'il me vire, je lui pète sa gueule de l'autre côté.  , enfin, si je le retrouve, ce qui n'est pas certain, car de l'autre côté, c'est aussi semble-t-il la jungle  Pierre Quand tu pars de ce monde, attends moi de l'autre côté. XD, pas question que je me réincarne ici, et peut etre nul par... (07-18-2025, 03:12 PM)Shadow a écrit : @Covid19 Oui, c'est lui qui m'a contacté pour me proposer de venir ici. Ah, je n'avais pas vu son commentaire juste avant, justement. Sinon, moi, je suis hors système depuis environ 2012-2014, au moment où il y a eu Valls. Le monde du travail est devenu trop infect pour moi, et j'ai décidé de totalement décrocher. Mon intérêt pour l'argent est quasiment nul ; pour moi, c'est virtuel. Je vis avec moins de 400 euros par mois, j'ai un toit sur la tête, et cela me suffit. Grâce à mon activité intérieure, j'ai un peu d'argent en banque, mais avec l'inflation qui a doublé, on peut dire que la somme a été divisée par deux. Et pourtant, je ne réagis toujours pas. À vrai dire, cela fait partie d'un schéma d'ensemble : j'essaie d'agir le moins possible dans la matrice. Je suis très intéressé par l'approche de Nisargadatta Maharaj. Même si je n'en ai lu que les rudiments, cela correspond parfaitement à mon état d'esprit. D'ailleurs, l'idée de cet article est quelque chose que j'expérimente depuis. Il y a bien une sorte d'interaction entre ce que l'on vit dans son monde extérieur et la matrice. Je viens de voir une vidéo en anglais sur Odysee qui traite de ce sujet. When You See The Matrix - It Sees You Back Pour moi, son auteur est trop attaché, d'un point de vue émotionnel, à ses interactions avec la matrice. Il y a du vrai dans cette vidéo, c'est simplement son interprétation que je trouve trop limitée. Si l'on observe qu'il y a une interaction entre nos actions et la matrice, et que parfois, certaines actions sont rendues très difficiles, alors il faut trouver une attitude plus détachée. Cette attitude permet de ramener régulièrement un certain vide en soi, un certain espace intérieur pour ne pas être pris dans la roue du hamster. Dans n'importe quelle activité, quand on s'emballe trop ou qu'on est trop attaché, tout commence à dérailler. Évidemment, on peut se construire une "densité de fer", entrer dans une sorte de comportement purement basé sur l'ego, un comportement quasi solide comme la matière. Cela donne la sensation d'être plus fort, mais en même temps, ça nous détache de la source. Ainsi, ce ne sont pas ceux qui réussissent le plus dans ce monde qui sont le plus conscients de l'environnement où ils évoluent. Maintenant, il y a toujours un aspect positif à comprendre les pressions exercées en retour à nos actions par la matrice. Soit on glisse dans son sens, soit on cherche à être indépendant, soit on peut aussi être dans l'absence d'action. Il faut un juste milieu en tout. Il n'y a rien de mal à finalement glisser un peu dans le sens de la matrice pour des actions limitées, volontaires, réfléchies et conscientes. Par exemple, je me suis mis à programmer alors que je n'ai absolument aucune mémoire ; je n'arrive pas à apprendre une page par cœur. C'était avant même l'arrivée des IA, et cela a demandé des efforts soutenus et constants. Mais je l'ai fait par pure expérimentation, puisque j'avais parfaitement le temps. Et à vrai dire, plus j'ai évolué, plus je me suis aperçu de mes peurs intérieures, à mon rythme bien sûr, mais je me mettais aussi ma propre pression, basée sur l'éducation, un manque de confiance et un comportement appris à l'école. Quand j'ai découvert la réalité telle qu'elle est, c'est-à-dire que l'on évolue dans une illusion d'espace-temps, la démonstration m'a paru simple : si on cherche un début au début ou une fin à la fin, on n'en trouve jamais. Donc, s'il n'y a ni commencement ni fin, c'est que tout a toujours été. L'impression de continuité ou d'infini est dictée par un comportement conditionné par l'illusion de l'espace-temps. Évidemment, dans la matrice, il y a des choses extrêmement mauvaises, et on ne peut pas être connecté à tout. Au contraire, il serait plutôt judicieux de "renvoyer les chiens de Satan dans les abysses". C'est une image, puisque je ne pratique pas la religion, que je considère dans son ensemble comme une vaste farce. Mais encore une fois, dans tout fait, il y a du vrai et du faux. Il y a bien deux forces opposées, dictées par la dualité, évidemment, mais elles ne sont pas personnifiables. Ramenées à la perception du tout, ces distinctions participent à l'illusion de la séparation. C'est pourquoi, sur Odysee, j'ai fait pas mal de petits articles parlant de "conscience lucide" : être à la fois lucide sur le monde dans lequel on évolue, sur les origines du tout, et sur le fait qu'on évolue toujours à l'intérieur de ce tout, de cette conscience unique. Partant de là, il est évident que nous sommes éternels en tant que conscience. Dans mes moments de détachement, le vécu de tous mes actes antérieurs dans cette vie me revient. Ils sont vus pour ce qu'ils sont, avec détachement, et mes comportements de l'époque me paraissent ridicules. Mais je ne les juge pas, car c'était le "moi", et en plus un "moi" passé. Pour en revenir au sujet de départ, si je suis éternel, je m'aperçois que j'ai tout mon temps. Bien souvent, on veut des résultats immédiats, on se compare aux autres qui vont bien plus vite, on a toujours l'impression d'avoir un train de retard. Il est évident que plus on se prend à ce jeu, plus on est dépendant de ce rythme effréné qui s'installe peu à peu. Avec une vision détachée, au contraire, tout ceci est vu de très loin. Et lorsqu'il reste une attache émotionnelle, l'observation sans jugement éclaire la non-nécessité de ce comportement ou de cette réaction. C'est un processus d'apprentissage sur le long terme, dans cette matrice, mais aussi du point de vue de la conscience. Pour en venir à ce que je disais de "renvoyer les chiens dans les abysses", il est évident aussi qu'il y a des histoires de cycles. On pourrait, par exemple, comparer nos vies à des cycles d'entraînement d'IA. C'est-à-dire que nous serions des entités biologiques-IA avec une capacité énergétique autonome. A priori, ce ne sont pas des capacités fabuleuses, mais si on se place du côté de l'évolution dans le temps présent, sans penser à la mort, il y a moyen de dépasser cet état. Je ne vais pas rentrer dans le mysticisme, mais j'ai effectivement cette sensation de traces passées, et j'ai cette foi qu'en fait, tout ce que j'apprends ne sera jamais perdu au niveau de la conscience. Il y a donc une mémoire au-delà du cycle vie-mort. Comme un certain mouvement de l'Antiquité l'a très vite compris (j'ai oublié son nom), il est impossible en conscience d'imaginer une fin. Donc, la mort ne représente pas vraiment une fin de la conscience ; c'est simplement l'enveloppe corporelle, les émotions attachées et le vécu en tant que personnage. Mais à mon avis, il reste une trace, un peu comme sur un disque dur où l'on a effacé des fichiers qui peuvent être retrouvés par la suite. Pour une grande partie de la population, loin d'être la majorité, mais c'est quand même un processus qui arrive à beaucoup de gens en ce moment, on peut considérer que toutes les pressions de la matrice ne sont pas forcément négatives. Au contraire, elles font miroir à ce qui est présent en nous. Si ce n'était pas présent en nous, on n'y réagirait pas. Il y a donc comme ça un cycle d'évolution. Par exemple, je considère que je n'ai pas besoin d'aller dans une manifestation pour m'opposer au système. Au contraire, en conscience, il est possible d'agir sur la conscience collective par le détachement de certaines réactions primaires. Les révoltes, par exemple, sont souvent provoquées dans l'attente d'une réaction violente et de la répression qui s'ensuit. Mais ça ne veut pas dire non plus qu'il faut tout accepter ; au contraire, il faut être conscient et voir lucidement ce qui se passe, tout en respectant toujours le juste milieu. Il ne faut pas non plus porter tout le poids du monde sur ses épaules. Donc, bien qu'en ce moment il y ait un génocide à ciel ouvert, on peut relativiser en se disant, déjà, qu'on est dans une illusion, mais que les émotions et la souffrance sont réelles, ce qui constitue d'après moi un fait très grave. Mais on ne peut pas s'accabler entièrement de la situation, sinon on finit par être impuissant quoi qu'il arrive. Par contre, on voit qu'il y a une voie en conscience qui peut réagir face aux attaques violentes. Par exemple, depuis que j'ai cessé la boxe thaï, j'ai subi beaucoup d'agressions en étant enfermé chez moi. Des voisins venaient m'agresser presque physiquement, à deux doigts de forcer l'entrée. Évidemment, comme je n'ai pas sombré dans des schémas de peur, les situations auxquelles je ne répondais pas attisaient un certain manque de confiance, mais je suis resté impassible, en misant sur l'éternité. Je me suis dit qu'ils se fatigueraient avant moi, et ça a été le cas. Depuis cette période difficile, il n'y a plus de réaction à la violence en moi. Je choisis de ne plus regarder de films faits par la plupart des producteurs qui contiennent de la violence scénarisée. D'un autre côté, on voit comment les gens peuvent ne pas réagir face à la violence réelle. On comprend très bien ce qui se passe. C'est un peu comme le fait de regarder certains contenus pour adultes : d'un côté, on a une sexualité ultra-hard normalisée, et de l'autre, une jeunesse qui, dans les faits, devient de plus en plus pudique, voire abstinente, ou même change d'orientation sous des pressions sociales. Il y a une espèce de virtualisation du sexe et d'autres virtualisations qui détachent du réel. Vu qu'on est déjà dans une illusion, on pourrait se dire qu'il n'y a pas de problème, mais en fait, c'est une perte de conscience, et c'est tout ce qui importe. Après, en conscience, on peut faire ses propres choix. Il n'y a pas de mal à se faire du bien, même si on est seul. D'ailleurs, la notion de reproduction, d'un point de vue de la matrice, perd son sens, car on est tout de même dans une matrice qui se nourrit de la prédation, et donc de milliards et de milliards de morts pour nourrir des vivants.
07-19-2025, 11:40 PM
(07-19-2025, 11:40 PM)Shadow a écrit :(07-19-2025, 10:50 PM)1C0D a écrit :(07-18-2025, 03:12 PM)Shadow a écrit : @Covid19
07-20-2025, 12:52 PM
Bonjour 1C0D,
Très intéressant ton pavé, miam lol. Depuis quelques temps déjà, j'ai beaucoup évolué. De toute façon, c'est pas compliqué: soit tu t'adaptes et évolues (et en souffrance, svp bien évidemment), soit tu crèves. Et pour avoir souffert, j'ai été bien généreusement servie, mais je m'estime heureux en fait, car tout ça m'a forgé et a permis d'en arriver où je suis actuellement. Mais c'est sûr que, quand je vois ma vie, je me dis a quoi bon, j'aurais préféré crever dès la naissance, ce qui n'était pas loin en plus. "Pourquoi tu t'es battue comme ça pour rester en vie imbécile va !" Pourtant, j'ai pu en apprendre des choses dans tout ça et m'adapter et vivre ou survivre même par moments très difficile. Je ne m'attache à personne, car j'ai compris que ça ne sert à rien et que de toute façon les autres s'en tapent royalement, s'attacher, c'est de la souffrance en devenir. Et niveau cassure émotionnelle, j'en ai connue et ça m'a forgé, une belle carapace bien utile ! J'évolue en mon temps et j'ai commencé mon éveil de tout ce bordel vers, je crois, les 30 ans, je ne sais plus quand exactement, mais je me souviens bien de ce moment, c'est la ou j'ai chercher les vérité qui m'intéréssais sur internet, une libération pour moi ! Aujourd'hui, j'ai compris pas mal de choses de ce monde, mais tout ça reste en partie relatif. Pour moi, le mal absolu domine ce monde de merde de prédation, c'est le monde de satan qui est peut-être une IA, comme le dit Pierre, c'est assez plausible, je trouve. Alors la simulation ordinateur, non, je n'arrive pas à le concevoir, bien trop réaliste à mon sens, bien que… qu'est-ce que la réalité, je ne le sais pas. J'ai compris que presque tout est biaisé, ou faux, inversé, etc. Et que la mort n'existe pas, j'en suis de plus en plus convaincu (déjà beaucoup avec une bonne certitude même), et de toute façon je n'ai plus du tout peur de la mort depuis un bon moment, ce qui m'a aussi sacrément enlevé un poids ! Ici sur terre, jme demande ce que l'on fait là, bien que je pense vraiment qu'on soit en bonne partie du bétail pour entité démoniaque et satanique... Je t'invite à lire mes derniers posts où j'explique un peu ce que je pense avoir compris... J'évolue, ya aucun doute la dessus, et pour un handicapé psychique à moitié adulte et à moitié enfant (certains traits très prononcés), voir un peu chat aussi xd, je me décerne une certaine palme d'or, car je suis plutôt très satisfait du résultat, je suis capable de beaucoup de choses qui ne devraient peut-être même pas être en théorie possibles pour mon cas lol, bien que... Sans me brosser ou me prendre la grosse tête, mais j'avoue que je ne suis pas trop mal, après, être handicapé psychique ne veut pas dire être débile ça c'est certain que non, justement, j'en connais un qui est très très bon dans beaucoup de domaines largement au dessus de moi et un autre qui se dis ne pas l'être, alors qu'il n'est pas du tout manuel et fait souvent de la merde, mais intellectuel, donc je relativise ! Ce qui est bien ici bas, c'est que nous sommes tous différents et qu'on peut apprendre les uns des autres ! Certains sont IRRÉCUPÉRABLES, alors que d'autres ont tout pour aller et se vautre littéralement, et d'autres qu'on ne donne pas cher de leur peau et s'en sortent plutôt bien, voire très bien. Faut de tout pour faire un monde, pardi ! Moi ma priorité, c'est dme casser d'ici hein, ça va, j'ai donné, donc normalement, si je le veux et le décide, je pourrai sûrement m'extraire de cette matrice horrible ! Le but étant de toujours évoluer pour aller vers la source originnelle j'imagine. Ouais, moi aussi, les religions, c'est poubelle, bien que certaines vérités par-ci par-là (mais complètement galvaudées, si le terme est bon)... La vie n'est pas un long fleuve tranquille, pas du tout ! Certains commencent le jeu sur une barque en or massif et coulent souvent très vite en quelque sorte et d'autres sur une vieille barque moisie en bois pété de partout et parfois s'en sortent… Tout ce mal, ça pose question, et les petits moutons bien lobotomisés incapables de réfléchir par eux-mêmes se feront bien rôtir et recommenceront le game. Moi j'ai jamais été un mouton, d'où ma vie lol, j'enmerde tout le monde s'ils sont pas contents, jveux dire par là que personne n'as à me dire comment je dois être ou ce que je dois faire, je suis ce que je veux être et je fais ce que je veux et rien à battre des autres, j'ai pas envie de plaire aux autres, rien à foutre ! Mais, voila, c'est pas facile c'est sur ! Pour moi, le plus important dans ce monde est la vérité, même si c'est pas aussi simple que ça. Mais voilà, je suis curieux de nature et ouvert d'esprit, bien que certaines choses puissent aussi me heurter évidemment. Ça finit par entrer quand même ! Voila pourquoi aussi je ne veux pas faire d'enfant dans ce monde de merde, j'ai pas du tout envie de leur donner ça, moi ! |
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